Mesure-t-on la force d’attraction d’une foire au nombre de ses satellites ? À l’heure où la FIAC continue d’étendre son hégémonie, de nouvelles propositions viennent renforcer le contingent off. Au menu : solidarité et itinérance.
En investissant pour la première fois la place de la Concorde, transformée en «un village d’architectures éphémères» signées Prouvé, Kuma ou Parent, la FIAC assoit clairement son désir de conquête. Comme toute foire mondialisée, elle tente d’embrasser l’entièreté du champ artistique. Dans ses allées, les figures historiques (Michel Journiac en solo show chez Christophe Gaillard) côtoient les jeunes pousses ; les grosses enseignes avec le retour cette année de la géante suisse Hauser and Wirth cohabitent avec les galeries novices regroupées au sein du secteur Lafayette, où la benjamine Bonny Poon fêtera sa première année d’existence. On y prend bien soin d’aménager une place aux puissantes enseignes étasuniennes et, désormais, asiatiques (le haut du panier), mais aussi au design de retour depuis 2017, à travers cinq exposants sur 195 au total , et aux marchés dits émergents, avec l’entrée en 2018 du Pérou et de la Grèce, en…
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