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Fernand Lair-Dubreuil ténor du premier tiers du XXe siècle

Publié le , par Alain Quemin

Pendant son exercice, le commissaire-priseur parisien domina le marché mondial des enchères. Son petit-fils, François Bédier, a conservé les traces de ce glorieux ancêtre et de son activité.

Fernand Lair-Dubreuil, «Le plus habile et le plus aimé des commissaires-priseurs... Fernand Lair-Dubreuil ténor du premier tiers du XXe siècle
Fernand Lair-Dubreuil, «Le plus habile et le plus aimé des commissaires-priseurs».
DR
À l’époque, on ne saurait l’oublier, la France était au centre du marché de l’art mondial. Jusqu’aux années 1960, Paris occupait en effet la première place en termes d’enchères au niveau international. Principal commissaire-priseur français pendant la durée de son exercice, qui s’étendit de 1900 à 1931, Fernand Lair-Dubreuil (1866-1931) fut aussi le premier opérateur de ventes aux enchères au monde loin devant les auctioneers britanniques Christie’s et Sotheby’s, qui n’avaient pas encore opéré la mue liée à leur internationalisation, survenue ultérieurement, au cours des années 1960. Galerie Georges Petit, vente de la collection Jacques Doucet, 5-8 juin 1912. DR Le maître du marteau Même si, lors de son décès, certains journaux se sont plu à créer la légende dorée d’un commissaire-priseur qui, parti de rien, serait parvenu à hisser son étude au sommet, Fernand Lair-Dubreuil était certes provincial d’origine  un Normand pur sucre , mais en rien d’extraction modeste. Fils unique de notaire à Argentan, il avait pu revendre la charge familiale et avait, de surcroît, effectué un «beau» mariage. Devenu quelque temps clerc dans la plus grande étude d’avoués…
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