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Ferdinand Berthoud, une histoire de précision

Publié le , par Anna Aznaour

Récompensé l’an dernier au grand prix d’Horlogerie de Genève, le modèle FB 1R.6-1 met en lumière l’horloger de Louis XV, né en Suisse au XVIIIe siècle, et tombé depuis dans l’oubli dans son pays natal.

Ferdinand Berthoud, horloge longitudinale N° 30, 1787, L.U.CEUM. Ferdinand Berthoud, une histoire de précision
Ferdinand Berthoud, horloge longitudinale N° 30, 1787, L.U.CEUM.
Conçue pour galvaniser les esprits, la valse mécanique de la montre référencée FB  1R.6-1 est inspirée par l’horloge marine n°  7 que Ferdinand Berthoud a fabriquée en 1767. Le sept est un chiffre porte-bonheur, car le chronomètre, vendu 230  000  francs suisses (environ 210  000  €), a obtenu le trophée Chronométrie 2019 au grand prix d’Horlogerie de Genève. L’exquise élégance de l’objet masque la poursuite d’un rêve à deux siècles et plus de distance. Celui de Karl-Friedrich Scheufele, actuel propriétaire du groupe Chopard, et de Ferdinand Berthoud, horloger inconnu il y a peu encore dans sa contrée natale. Celui que Louis  XV nomma officiellement horloger mécanicien du Roi et de la Marine et à qui Diderot demanda de rédiger une série d’articles pour son encyclopédie n’a été redécouvert par sa patrie d’origine, la Suisse, que plus de deux siècles après son décès… Après avoir acquis en 2006 les droits sur le nom de l’horloger du roi de France et créé la marque «Chronométrie Ferdinand Berthoud» en 2013, Karl-Friedrich Scheufele voit son modèle FB  1 primé, six ans plus tard, une récompense qui…
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