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Ferdinand II du Tyrol au château d’Ambras

Publié le , par Harry Kampianne

L’histoire de l’imposante demeure, près d’Innsbruck, est entièrement liée à celle de l’archiduc d’Autriche. Féru d’art, il y a installé sa collection personnelle dès les premiers travaux d’aménagement, en 1564.

L’Archiduc Ferdinand II, d’après Francesco Terzio, 1557, huile sur toile. Ferdinand II du Tyrol au château d’Ambras
L’Archiduc Ferdinand II, d’après Francesco Terzio, 1557, huile sur toile.
© KHM-Museumsverband
Beaucoup d’Autrichiens, fiers du joyau patrimonial qu’est le château d’Ambras, disent qu’il est le plus vieux musée du monde, ou presque… Lorsque l’archiduc Ferdinand II (1529-1595), fils cadet de l’empereur germanique Ferdinand I er et d’Anne Jagellon   princesse royale de Bohême et de Hongrie  , se porte acquéreur des lieux en 1564, il se trouve face à un amas de ruines provenant d’une ancienne forteresse médiévale détruite en 1133. Marié en secret à Philippine Welser, issue d’une grande famille de marchands et donc dépourvue de titre de noblesse, il fera don du château à son épouse après l’avoir réaménagé de fond en comble. Il est encore possible de déceler des traces de l’ancien bâtiment dans le dédale d’escaliers menant à la partie haute du château. Celle-ci abritait les appartements du couple princier. Aujourd’hui, elle héberge la galerie des portraits des Habsbourg. La partie basse, composée vers 1572 d’un ensemble d’édifices, regroupait les collections de l’archiduc, à savoir les salles d’armes et d’armures ainsi que la «chambre d’art ou des merveilles»,…
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