Pour fêter l’inauguration de sa galerie parisienne, dont il confie les clés à Giulia Giustiniani, le plus célèbre des marchands de «fonds d’or» présente un Guerchin de la prima maniera découvert en vente publique.
En septembre 2019, Fabrizio Moretti se rend rue Sainte-Anne, chez Éric Turquin, afin de voir le «Cimabue de Senlis», que sa galerie emportera aux enchères quelques semaines plus tard, moyennant 24,18 M€, pour le compte de deux clients. L’histoire est désormais bien connue (voir l'article Enchère magistrale pour Cimabue à Senlis de la Gazette n° 37 du 1 er novembre 2019, pages 157 et 162). À cette occasion, le secrétaire général de la Biennale de Florence fait la connaissance de Giulia Giustiniani, spécialiste du XIV e siècle. «Giulia m’a rappelé récemment que je lui avais dit : “Fais tes classes chez Éric Turquin, c’est une formidable formation et le jour où tu en auras envie, je serai enchanté que tu viennes travailler avec moi.’’ Je ne m’en souvenais pas, mais j’ai parfaitement en mémoire cette impression, à ce moment-là, d’avoir trouvé la bonne personne. Je crois beaucoup à ce que nous allons faire à Paris.» Le Florentin, qui se partage entre Londres et Monaco (voir l'article Fabrizio Moretti, un marchand florentin so british de la Gazette n° 33 du 23 septembre 2022, page 160), fuit depuis quelques années les foires, ne jurant plus que…
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