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Excellent cru pour la Brafa

Publié le , par La Gazette Drouot

À quelques heures de la fermeture de la foire, le 4 février, les marchands étonnés rencontraient encore nombre de clients sérieux. C’est bien là le plus gros avantage de la Brafa : elle réussit à drainer des visiteurs volontiers acheteurs, cultivés et à l’écoute. Leur nombre était en hausse de 5 % cette année, un nouveau...

  Excellent cru pour la Brafa
 
© A2pix-FBlaise-ECharneux

À quelques heures de la fermeture de la foire, le 4 février, les marchands étonnés rencontraient encore nombre de clients sérieux. C’est bien là le plus gros avantage de la Brafa : elle réussit à drainer des visiteurs volontiers acheteurs, cultivés et à l’écoute. Leur nombre était en hausse de 5 % cette année, un nouveau record. «Il s’agit de l’une de nos meilleures éditions. Nous cherchons à affiner l’offre, et à attirer de plus en plus de clients connaisseurs», nous confiait Harold t’Kint de Roodenbeke, président de la foire. En grande majorité des «locaux», mais aussi une poignée d’Américains, quelques Espagnols, de rares Russes. Un seul mot résonne entre les cimaises : la satisfaction. Le moderne et le contemporain s’imposent au fil des ans et les amateurs ont répondu présent, plus souvent dans une gamme moyenne supérieure que pour des œuvres multimillionnaires. Chez Harold t’Kint de Roodenbeke, un tableau de Van Anderlecht est parti entre 50 000 et 100 000 €. Repetto Gallery, nouvel exposant, a vendu l’un de ses Pistoletto, pour lequel elle demandait 35 000 €, à de jeunes collectionneurs bruxellois. Première participation également pour Tornabuoni, qui a rencontré de nouveaux clients belges, dont l’un s’est porté acquéreur d’un Alberto Biasi pour environ 120 000 €. Du côté de l’archéologie, les sourires sont aux lèvres. Phoenix Ancient Art a vendu sa ménade dansante, un marbre hellénistique du IIe-Ier siècle av. J.-C., pour 240 000 €. Son confrère d’Art Ancient, Jethro Sverdloff, pourra se souvenir de sa première participation à la Brafa comme de celle où il a placé 85 vases chypriotes, dont deux étagères entières à un collectionneur d’art contemporain (chacun valait 3 500 €). Malgré la concurrence, accrue au sein même de la foire, les marchands d’arts tribaux parlent d’un bon cru. Chez Jacques Germain, un Fang du XIXe siècle est parti pour 380 000 €. Didier Claes peut quant à lui se réjouir d’avoir vendu la quasi-totalité de ses onze masques yaka du Congo, entre 10 000 et 20 000 € chacun. Enfin, que serait une foire belge sans la bande dessinée ? Bernard Soetens, directeur de la Belgian Fine Comic Strip Gallery, a fait parler de lui pour son dessin original à l’encre d’Hergé, illustrant les fameux personnages de Tintin, vendu 85 000 €.

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