Répertorier, inventorier… mieux vaut prévenir pour agir ! L’évaluation d’un patrimoine artistique est un exercice à multiples facettes. Mise en lumière.
Si vous interrogez les membres d’une famille pour connaître la valeur d’une œuvre d’art, vous risquez d’obtenir autant d’estimations que de personnes interrogées : valeur historique, valeur affective, valeur espérée parfois fantasmée , valeur de raison... De plus, les effets de modes ou, a contrario , les phénomènes de rareté peuvent influer de façon importante sur les attentes des acquéreurs et en conséquence sur la «cote» de certains artistes ou objets d’art. Ainsi, l’évaluation d’un patrimoine artistique est un exercice à multiples facettes, qui nécessite avant tout de bien connaître l’artiste, mais également le marché. L’intervention d’un professionnel tiers pour un avis objectif de valeur est le plus souvent préconisé. Mais, quelle est l’utilité d’une telle évaluation ? Au cours de la période de détention des œuvres D’un point de vue fiscal, les objets d’art bénéficiant en principe d’une exonération d’ISF, l’évaluation n’est pas nécessaire. La réflexion ne doit toutefois pas se cantonner à ce seul critère. En effet, le référencement et la valorisation sont un préalable essentiel pour bâtir…
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