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Eva Jospin en mode panoramique.

Publié le , par Alexandre Crochet

L’artiste invite le visiteur à pénétrer dans sa forêt de Brocéliande, au sein d’une surprenante caverne-refuge, loin du fracas du monde. À voir au Louvre dès à présent. 

Eva Jospin dans la cour Carrée du musée du Louvre. © Musée du Louvre © Photo Antoine... Eva Jospin en mode panoramique.
Eva Jospin dans la cour Carrée du musée du Louvre. © Musée du Louvre © Photo Antoine Mongodin
Eva Jospin entre au Louvre. La jeune artiste y ressuscite le concept circulaire du panorama, précurseur des spectacles urbains, dont le musée parisien conserve le plus ancien exemplaire, le Panorama de Constantinople , réalisé en 1818 par Pierre Prévost. Dans la cour Carrée, elle a posé une forêt sur l’eau. Sa vision de la forêt, où elle invite le spectateur à perdre ses repères : immense, sombre et dense. Cette installation hors normes va, à coup sûr, réveiller des souvenirs vécus chez le visiteur ou lui remémorer des histoires heureuses ou tragiques, littéraires ou musicales. Ce panorama fait partie, comme le confie Eva Jospin, des œuvres «qu’il faut vivre, expérimenter», et qu’il est impossible de ressentir virtuellement. En 2014, elle participe à «Inside» au palais de Tokyo. La même année, la galeriste Suzanne Tarasiève inclut son travail dans une exposition de groupe sur le bas-relief avant de lui dédier un accrochage comprenant installations murales, reliefs, travaux sur papier ou structures pourvues d’un mécanisme. Ce panorama immersif, conçu avec le concours du cabinet d’architectes Outsign et le soutien de Noirmont Art Production, donne une autre dimension à une œuvre aussi…
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