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Eugène Gaillard, Samuel Bing et Émile Gérard : un trio art nouveau pour l’exposition de 1900

Publié le , par La Gazette Drouot
Vente le 30 novembre 2021 - 13:30 (CET) - 32, rue Gustave-Nadaud - 87000 Limoges

Le destin d’Eugène Gaillard, Samuel Bing et Émile Gérard converge vers ce meuble emblématique de l’art nouveau, pièce unique de l’Exposition universelle de 1900. Histoire d’une redécouverte.

Eugène Gaillard (1862-1932), banquette art nouveau en noyer nervuré, mouluré et sculpté,... Eugène Gaillard, Samuel Bing et Émile Gérard : un trio art nouveau pour l’exposition de 1900
Eugène Gaillard (1862-1932), banquette art nouveau en noyer nervuré, mouluré et sculpté, le siège reposant sur un socle-piédestal, garni de sa tapisserie d’origine en velours et ornements en feutrine, la partie haute garnie de niches et centrée d’un miroir à glace biseautée d’origine, 280 305 103 cm.
Estimation : 80 000/100 000 € Adjugé : 136 400 €
 
On la croyait disparue, et voici qu’elle reparaît sous le feu des projecteurs, plus de cent vingt ans après avoir fait sensation à l’Exposition universelle de 1900. Cette banquette d’Eugène Gaillard, qui figure sur une photographie d’archive conservée au musée des Arts décoratifs de Paris, était présentée dans l’antichambre du pavillon de l’«Art Nouveau Bing». Il s’agit donc d’une pièce unique, qui plus est historique, devant laquelle ont défilé plus de cinquante millions de visiteurs, dans une France qui comptait alors à peine plus de quarante millions d’habitants. Une nature rêvée Si nombre de meubles de Gaillard réalisés pour la salle à manger et la chambre à coucher de ce même pavillon sont conservés dans des musées, ou sont déjà passés en ventes publiques, cette banquette manquait encore à l’appel. Elle a été retrouvée à Limoges à la faveur d’un inventaire, dans l’appartement…
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