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Eric Booth, héraut de la scène thaïlandaise

Publié le , par Alexandre Crochet

Directeur général de l’entreprise de soie Jim Thomson, ce souriant collectionneur a ouvert en Thaïlande, avec son beau-père Jean-Michel Beurdeley, le musée Maiiam, vitrine de l’art contemporain régional.

  Eric Booth, héraut de la scène thaïlandaise

 
Vous avez une histoire familiale et un parcours plutôt singuliers… Mon père est américain, il est parti vivre en Thaïlande en 1962, il y a rencontré ma mère, Patsri Bunnag, qui plus tard s’est remariée avec Jean-Michel Beurdeley. J’ai grandi à Paris avec mon beau-père, il tenait une galerie d’antiquités et d’art chinois, à Saint-Germain-des-Prés. J’ai eu la chance de grandir dans cette famille qui m’a donné le goût pour l’art  ! Après mes études aux États-Unis, je  suis retourné en Thaïlande, à un moment où beaucoup de choses bougeaient sur la scène artistique. À quel niveau plus précisément  ? Je pensais rester en France travailler avec mon beau-père, mais en 1992, quand je suis arrivé en Thaïlande, c’était le grand boom, et je suis resté. Les banques avaient besoin de gens parlant à la fois l’anglais et le thaï. Je pouvais traduire, téléphoner aux clients de Londres jusqu’à Hong Kong, et leur donner des informations pour acheter et vendre des actions à la bourse thaïe. C’était avant Internet  ! L’index boursier se situait autour de 300. En deux ans, il est passé à 1  700  ! La situation a évolué entretemps… Tout à coup, en 1997, la crise asiatique est arrivée. Les investisseurs ont été confrontés à une bulle et la monnaie thaï, alignée sur…
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