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Ephtée ou l’art de compliquer les malles

Publié le , par Stéphanie Pioda

Peut-on exister sur le marché des malles de luxe et lutter contre des Vuitton ou Hermès ? La jeune marque bordelaise démontre que oui, avec pour seuls credo la créativité, l’exigence et le sur-mesure.

Dans l’atelier, l’équipe d’Ephtée au complet : Volcie Descudet, Vincent Jacquinot... Ephtée ou l’art de compliquer les malles
Dans l’atelier, l’équipe d’Ephtée au complet : Volcie Descudet, Vincent Jacquinot et Franck Tressens.
© Ephtée
La première chose qui frappe lorsque l’on entre dans l’atelier d’Ephtée, c’est l’odeur des cuirs et des colles. Ici, à quelques kilomètres de Bordeaux et au pied de la Garonne, on travaille à l’ancienne : la noblesse du geste et l’intelligence de la main pourraient en être les maîtres mots. Le coup de crayon n’a pas cédé la place à la création assistée par ordinateur ou à la conception en 3D, car pour son directeur, Franck Tressens, il est important de garder un rapport sensible à la matière et à l’imaginaire. Là réside sa force : faire rêver ses clients en s’attaquant à l’impossible et en créant des pièces sur mesure, entièrement personnalisées. Grâce à lui, on découvre que Vuitton, Hermès ou Goyard ne sont pas les seuls à créer des malles et que cette petite entreprise, composée de trois personnes, peut rivaliser avec ces maisons historiques au pouvoir financier incomparable. On ne peut qu’être admiratif du parcours de son fondateur, qui s’est fait une place dans le secteur du luxe de par le monde, et ce d’autant plus lorsqu’on apprend qu’en autodidacte il s’est lancé dans l’aventure par pure passion, et peut-être un peu par folie aussi.   La malle-bureau ouverte.…
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