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Enrico Navarra, soutien fidèle de Basquiat

Publié le , par Henri-François Debailleux

Le mardi 21 juillet, le galeriste est décédé à l'âge de 67 ans. Il avait accordé une interview à La Gazette à l'occasion de la rétropsective Jean-Michel Basquiat. Entretien et confidences.

  Enrico Navarra, soutien fidèle de Basquiat
 
Qu’est-ce qui vous a conduit à vous intéresser à Jean-Michel Basquiat ? J’avais vu ses œuvres au Palladium, à New York au milieu des années 1980 et, au début de 1988, le collectionneur Pierre Hebey m’a demandé de me rendre à la galerie Yvon Lambert, où il avait réservé un tableau, qui ne rentrait pas chez lui. Je l’ai acquis à sa place. Dans la foulée, j’ai acheté deux ou trois œuvres à New York et, au mois d’octobre suivant, je suis allé à la FIAC avec Jean-Louis Prat (alors directeur de la fondation Maeght). Il venait d’y acheter un tableau de Basquiat , à ses yeux l’un des meilleurs artistes de la seconde moitié du XX e  siècle. Lorsque je lui ai annoncé que je préparais une exposition de groupe dans laquelle je pensais présenter deux tableaux de Jean-Michel m’appartenant, il m’a répondu : «Non, ce qu’il faut faire, c’est une exposition entièrement consacrée à Basquiat .» Je suis rentré chez moi, j’ai téléphoné à New York, j’ai acheté dix tableaux et nous avons tenu notre première exposition Basquiat à la galerie, qui était alors située rue du Faubourg-Saint-Honoré. Après le catalogue de cette exposition, vous avez coédité le livre de Michel Enrici,…
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