Êtes-vous plutôt peinture, objet, photo… ?
Je dirais plutôt peinture, bien que je sois très sensible aux objets, en particulier à ceux issus de l’artisanat. Ma mère, collectionneuse d’objets d’arts et de traditions populaires, abonnée à la Gazette, nous a transmis et légués nombre de pièces magnifiques, parfois insolites. Sa curiosité et la diversité de ses intérêts m’ont appris à apprécier différemment les objets qui nous entourent.
Votre dernier coup de cœur culturel ?
Le Louvre-Lens, dont j’adore l’extraordinaire galerie du Temps. Et aussi la trilogie Vader. Moeder. Kind de la compagnie Peeping Tom avec laquelle je dois collaborer dans le futur : leur univers très personnel m’a bouleversée.
Une œuvre que vous aimeriez posséder ?
J’aimerais beaucoup avoir une des scènes de Marthe au bain de Bonnard, même temporairement ! La variété des couleurs et l’intimité des scènes me touchent beaucoup. Sinon, pourquoi pas un Patinir : la profondeur de ses paysages me ravit. Mais, à vrai dire, je trouve le choix difficile et prendrais bien aussi un Picasso, un Matisse, un Klee et un Bosch.
L’artiste qui vous touche ?
Ils sont nombreux, mais peut-être Picasso, en raison de la puissance de son talent, si incroyablement varié.
Tendance FIAC ou Biennale Paris ?
Plutôt FIAC, bien que je n’y sois plus allée depuis longtemps par manque de temps.
Existe-t-il un fil conducteur dans vos acquisitions ?
Oui, ce sont celles d’artistes qui m’entourent, d’amis de la famille comme le peintre espagnol Francisco Bores, ou le peintre hongrois Miklos Bokor.