À 16 ans, quand sa mère Jacqueline Teboul, antiquaire spécialisée dans l’orfèvrerie d’époque Empire au Village Suisse, a voulu le faire entrer dans le métier, il a refusé. Il préférait alors le cinéma et la photographie. Pour lesquels il a réalisé un court-métrage sur le peintre viennois Egon Schiele et les images du catalogue d’orfèvrerie contemporaine de la maison Tétard Frères. C’était il y a vingt ans. Puis, il a pris le chemin de l’orfèvrerie française, mais en développant celle de grande décoration. Au marché Biron, aux Puces de Saint-Ouen, il partage avec sa mère 80 mètres carrés de boutique depuis 1999. Et accueille une clientèle internationale dans un secteur en pleine mutation. Rencontre avec un incorrigible optimiste. Quel rôle jouez-vous auprès de vos clients ? J’essaie de les conseiller, les orienter dans leurs achats, leur expliquer par quelle pièce commencer, les guider pour composer leur table. Comme je l’ai fait il y a deux ans pour un oligarque russe, à qui j’ai fourni des caisses d’orfèvrerie d’Odiot, Froment-Meurice… Il avait vu mon stand à la Biennale. Les acheteurs ne me parlent pas de leur intérieur, mais de leur budget. Et je m’adapte ! En partant du principe que tous les…
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