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Emmanuel Redon, orfèvre de la décoration

Publié le , par Claire Papon
Depuis vingt ans, au marché Biron, il propose de l’orfèvrerie de grande décoration des XIXe et XXe siècles. Plus qu’un marchand, l’homme va de l’avant pour s’ouvrir aux nouveaux marchés et former le goût de sa clientèle.
 
Emmanuel Redon dans sa boutique, au marché Biron, Saint-Ouen. PHOTO LAURENT KRAU... Emmanuel Redon, orfèvre  de la décoration
Emmanuel Redon dans sa boutique, au marché Biron, Saint-Ouen.
PHOTO LAURENT KRAUSE
À 16 ans, quand sa mère Jacqueline Teboul, antiquaire spécialisée dans l’orfèvrerie d’époque Empire au Village Suisse, a voulu le faire entrer dans le métier, il a refusé. Il préférait alors le cinéma et la photographie. Pour lesquels il a réalisé un court-métrage sur le peintre viennois Egon Schiele et les images du catalogue d’orfèvrerie contemporaine de la maison Tétard Frères. C’était il y a vingt ans. Puis, il a pris le chemin de l’orfèvrerie française, mais en développant celle de grande décoration. Au marché Biron, aux Puces de Saint-Ouen, il partage avec sa mère 80 mètres carrés de boutique depuis 1999. Et accueille une clientèle internationale dans un secteur en pleine mutation. Rencontre avec un incorrigible optimiste. Quel rôle jouez-vous auprès de vos clients ? J’essaie de les conseiller, les orienter dans leurs achats, leur expliquer par quelle pièce commencer, les guider pour composer leur table. Comme je l’ai fait il y a deux ans pour un oligarque russe, à qui j’ai fourni des caisses d’orfèvrerie d’Odiot, Froment-Meurice… Il avait vu mon stand à la Biennale. Les acheteurs ne me parlent pas de leur intérieur, mais de leur budget. Et je m’adapte ! En partant du principe que tous les…
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