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Emmanuel Perrotin, une réussite à la française ?

Publié le , par Stéphanie Pioda

S’il a parfois été critiqué, il apparaît comme un chef d’entreprise fidèle et fonceur. Après Paris, Hongkong, New York et Séoul, Emmanuel Perrotin vient d’ouvrir un espace à Tokyo. Le rêve de tout galeriste.

© KARL LAGERFELD Emmanuel Perrotin, une réussite à la française ?
© KARL LAGERFELD
Le 7 juin dernier, vous avez ouvert une nouvelle galerie à Tokyo. Pourquoi cette ville ? Mes liens avec le Japon sont anciens et remontent à 1993, lorsque j’ai participé à la Nippon International Contemporary Art Fair (Nicaf) à Yokohama. Depuis, j’y vais très régulièrement pour suivre les projets de mes artistes et pour entretenir mon réseau. Il est vrai que le marché n’y était pas très important jusqu’à ces dernières années. C’est pour cela que nous pensions, au départ, ouvrir simplement un bureau à Tokyo, mais nous avons bénéficié d’une opportunité unique : investir le rez-de-chaussée du Piramide Building, à proximité des meilleures galeries japonaises. Lesquelles, par exemple ? Je citerai les galeries Ota Fine Arts, Wako Works of Art, Taka Ishii Gallery, Tomio Koyama Gallery, Mizuma, Misako & Rosen… Et ce complexe se trouve à cinq minutes du Mori Art Museum, dans le quartier de Roppongi. Nous avons choisi d’inaugurer cet espace de 130 mètres carrés avec Pierre Soulages, qui est tombé amoureux du pays dès 1958 mais qui n’avait pas encore été exposé dans une galerie à Tokyo. À cette occasion, nous publions le livre Soulages…
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