Avant la sortie de son nouveau film Mademoiselle de Joncquières, en salle le 12 de ce mois, le comédien et cinéaste Emmanuel Mouret s’est prêté au jeu des 6 questions.
Êtes-vous plutôt peinture, objet, photo… ?
Sans hésiter, peinture ! Je peux y éprouver des émotions encore plus immédiates et plus vives qu’avec la musique. Joie des sens et de l’esprit si intimement mêlés dans les grandes œuvres, célébration quasi mystique du monde, sa révélation même.
Votre dernier coup de cœur culturel ?
L’exposition Fautrier au musée d’Art moderne de la Ville de Paris.
Une œuvre que vous aimeriez posséder ?
Difficile de n’en choisir qu’une seule. Il ne faut pas que je réfléchisse… la première qui me vient à l’esprit : Le Rêve de Balthus.
L’artiste qui vous touche ?
Vous imaginez bien que votre question est une provocation ! Se pourrait-il qu’il n’y en ait qu’un ? En ce moment, un peintre hollandais : Arie Schippers.
Tendance FIAC ou Biennale Paris ?
Dans les faits, plutôt Biennale. Il faut dire que j’ai grandi avec un père antiquaire qui m’y emmenait.
Existe-t-il un fil conducteur dans vos acquisitions ?
D’abord une phrase de Jean Dubuffet : «Pour juger d’une œuvre, il faut l’imaginer devant son lit, se levant et se couchant devant elle tous les jours, et voir si on s’en lassera ou pas.» Ensuite, le hasard d’une rencontre, et puis (et surtout) le prix.