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Emilio Álvarez, ambassadeur d’un art en mouvement

Publié le , par Pierre Naquin

À la veille de l’ouverture de la seizième édition de LOOP, la foire dédiée à l’art vidéo, son fondateur Emilio Álvarez fait le point pour nous sur un médium qui, dans ses paradoxes mêmes, est le reflet de nos sociétés contemporaines.

  Emilio Álvarez, ambassadeur d’un art en mouvement
 
Courtesy LOOP
Après une première courte vie dans les affaires  il est titulaire d’un MBA et a étudié à Barcelone, New York ainsi qu’à HEC Paris , Emilio Álvarez se tourne très vite vers l’art. Il commence par collectionner, rencontre de nombreux artistes puis fonde deux galeries : àngels barcelona, présentant de l’art contemporain sous toutes ses formes, et Room Service, entièrement tournée vers le design. Puis, en 2003, lui vient l’idée de créer la première foire d’art dédiée à la création vidéo. Ça s’appellera «LOOP». Quelle est la genèse du projet ? C’est en fait l’histoire de trois copains galeristes, Llucià Homs, Carlos Durán et moi-même, qui constataient une faille dans le système : présente chez de plus en plus d’artistes, la production vidéo ne parvenait tout simplement pas à pénétrer le marché. À partir de là, nous avons mûri le projet et lancé en 2003 une première édition, modeste, de LOOP ; il nous fallait alors convaincre tout autant les exposants que les visiteurs. Tout s’est depuis construit assez organiquement. Nous avons également bénéficié du développement fulgurant du médium auprès des artistes. Qu’est-ce…
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