Émile Zola, l’auteur des Rougon-Macquart et du « J’accuse » dans l’affaire Dreyfus, fut aussi l’un des plus important critique d’art de son époque.
Émile Zola (1840-1902), Mes Haines. Causeries littéraires et artistiques (Paris, Achille Faure, 1866, in-12), édition originale, reliure en dos de veau glacé beige à nerfs orné, tranches jaspées, envoi à Édouard Manet. Mercredi 18 octobre 2017, salle 2 - Drouot-Richelieu, Pierre Bergé & Associés OVV. M. de Proyart. Adjugé : 30 077 €
Émile Zola (1840-1902), Mes Haines. Causeries littéraires et artistiques (Paris, Achille Faure, 1866, in-12), édition originale, reliure en dos de veau glacé beige à nerfs orné, tranches jaspées, envoi à Édouard Manet. Mercredi 18 octobre 2017, salle 2 - Drouot-Richelieu, Pierre Bergé & Associés OVV. M. de Proyart. Adjugé : 30 077 €
Pour Émile Zola , Paul Cézanne était «son ami, son frère», lui qui affirmait qu’ils avaient grandi dans «le même berceau». Une belle image ! Ils ont, en réalité, partagé, en 1852, le même banc à l’école d’Aix-en-Provence. Il serait sans doute trop rapide d’affirmer que Zola devint critique d’art grâce à Cézanne. Et pourtant. En 1866, le jeune peintre se lançait enfin en proposant au Salon des Beaux-Arts, deux toiles : Le Grog au vin et Ivresse . Le jury les refusa. Ainsi que celles de Guillemet, Sisley, Bazille et Renoir. Zola songea : «Le jury, irrité de mon “Salon”, a mis à la porte tous ceux qui marchent dans la nouvelle voie.» L’écrivain avait en effet publié sept critiques dans L’Événement (27 avril-20 mai 1866), ensuite réunies en volume sous le titre Mon Salon (Librairie centrale, 1866, in-12) dédié «À mon ami Paul…
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