Vente le
10 octobre 2021 - 14:00 (CEST) -
Le Galaxy, route des CréActeurs, BP 60089 - 14800 Deauville
Provenant d’une importante collection particulière, quatre bronzes du XVe au XVIIe siècle évoquent l’importance acquise par cette technique à la Renaissance… et aujourd’hui auprès des amateurs.
Italie, première moitié du XVIe siècle. Hercule terrassant le lion de Némée, bronze à patine verte, 10,4 x 5 cm (detail). Estimation : 6 000/8 000 €
Italie, première moitié du XVIe siècle. Hercule terrassant le lion de Némée, bronze à patine verte, 10,4 x 5 cm (detail). Estimation : 6 000/8 000 €
Délaissés durant le Moyen Âge, les petits bronzes retrouvent la faveur des grands amateurs à la Renaissance, notamment à Florence dans les milieux humanistes proches de Laurent le Magnifique. Aussi l’Italie a-t-elle été le berceau de cet art qui y a connu son plein épanouissement. Ce genre se répandit durant le XVI e siècle hors de la péninsule, pour séduire le reste de l’Europe. La technique alors utilisée était celle de la fonte à la cire perdue, entraînant à chaque fois la destruction du moule, ce qui explique les variantes observées sur les exemplaires réalisés d’après un même modèle. Comme l’explique Philippe Cros, directeur de la fondation Bemberg à Toulouse, dans son ouvrage sur Les Bronzes de la Renaissance italienne (Somogy, 1996) : « À partir d’un ou plusieurs exemplaires réalisés par un maître, les élèves modelaient eux-mêmes d’autres exemplaires que l’on confiait au fondeur et lorsque l’œuvre rencontrait un grand succès, l’atelier pouvait reproduire le modèle pendant plus d’une génération,…
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