Le Centre national du cinéma et de l’image organise pour la première fois une vente aux enchères à l’Hôtel Drouot, au profit de l’association Rêve de cinéma.
Installer de «vraies» salles de cinéma dans des hôpitaux pour les enfants malades et handicapés : tel est le pari qu’a lancé l’association Rêve de cinéma il y a vingt ans (elle s’appelait alors Les Toiles enchantées). Isabelle Svanda, son actuelle présidente, vit ce rôle comme une véritable mission et un engagement que résume son parrain, Lambert Wilson : «Quand les enfants ne peuvent pas aller au cinéma, c’est au cinéma de se déplacer...» Mais qu’on ne s’y trompe pas : nous ne parlons pas ici de simple loisir agrémentant le séjour plus ou moins long des jeunes patients ou d’un ciné-club programmant des films anciens. Il s’agit d’offrir les dernières sorties en salles, alors que ces enfants sont coupés du monde. Et surtout, de leur permettre de s’échapper pendant quelques heures du milieu hospitalier, d’avoir l’impression d’être «comme à la maison», ce qui a un impact très fort dans le processus de guérison. «Associer la culture et l’éducation au parcours médical est une chose primordiale», insiste le pédopsychiatre Marcel…
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