Les restaurations de la propriété Caillebotte, à Yerres, viennent de s’achever avec l’ouverture au public de la maison familiale du peintre. Un «casin» néo-palladien rénové, décoré et remeublé avec goût et raffinement, dans l’esprit du XIXe siècle.
Gustave Caillebotte (1848-1894) n’a que 12 ans lorsque ses parents, en quête d’un lieu de villégiature proche de Paris, achètent une vaste propriété à Yerres (Essonne), en 1860. Les peintures réalisées sur place par l’artiste, de 1874 à 1879, témoigneront d’une ambiance hédoniste de dimanche à la campagne où il fait bon vivre. Il représentera la terrasse de la maison, l’exèdre ornée de bustes à l’effigie de philosophes antiques, le jardin potager où il aimait exercer ses talents d’horticulteur, et surtout ces eaux calmes, à l’ombre des sous-bois, où glissaient les périssoires. Caillebotte a peint ici, à la belle saison, près de quatre-vingt-dix toiles, dont vingt sont consacrées à la rivière qui borde le domaine. Depuis une vingtaine d’années, la propriété fait l’objet d’une ambitieuse campagne de remise en valeur, décidée en 1995 par une nouvelle municipalité, consciente de la valeur patrimoniale du site. Inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1993, celui-ci était alors à l’abandon. Le programme a commencé par la restauration de l’Orangerie de style néoclassique, en 1997. Le Chalet suisse a été rénové en 2002, juste avant trois des fabriques…
com.dsi.gazette.Article : 7709
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