Oubliée par l’Histoire au profit de son mari Théo, Johanna Van Gogh fait l’objet d’un passionnant documentaire rappelant l’importance de son rôle dans la diffusion des toiles de Vincent.
Q ue ne mesure-t-on l’acuité des femmes autour des grands artistes, surtout quand le critique s’aveugle ? Sans Johanna Van Gogh, pas de Vincent Van Gogh. Du moins, pas le Van Gogh superstar dont la valeur totale des tableaux est aujourd’hui estimée à plusieurs milliards d’euros. Diffusé sur Arte le 15 octobre prochain, le documentaire d’Anne Richard Vincent Van Gogh, deux mois et une éternité met en lumière le rôle primordial de Johanna Bonger, épouse de Théo Van Gogh, dans la reconnaissance du peintre aux tournesols – mais pourquoi diable le nom de Johanna n’apparaît-il pas dans le titre ? Le film trouve son originalité dans sa forme soignée mêlant prises de vues réelles et animation, cartes postales d’époque, images d’archives, extraits de lettres…
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