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Diana Widmaier-Picasso «Il y a encore beaucoup de choses à dire»

Publié le , par Éric Jansen

La petite-fille de Pablo Picasso et de Marie-Thérèse Walter organise une exposition consacrée à sa mère, Maya, à la galerie Gagosian Paris. Une occasion unique de découvrir des œuvres inédites.

© Photo Gilles Bensimon Diana Widmaier-Picasso «Il y a encore beaucoup de choses à dire»
© Photo Gilles Bensimon
Avant l’été, c’était Bernard RuizPicasso, le petit-fils de Picasso et d’Olga, qui ouvrait exceptionnellement la maison de Boisgeloup. Aujourd’hui, c’est la petite-fille du maître et de Marie-Thérèse Walter, Diana Widmaier-Picasso, qui est curatrice d’une exposition consacrée à sa mère, Maya, à la galerie Gagosian Paris. Au moment où le musée Picasso célèbre l’artiste à travers sa production de 1932, «année érotique» et symbole de sa relation avec Marie-Thérèse Walter. Picasso est d’actualité et Diana entend bien poursuivre le rayonnement et l’analyse de son œuvre. Vous êtes à présent spécialiste de l’œuvre de Picasso, ce qui était loin d’être le cas au début de votre carrière… C’est vrai. J’ai fait une maîtrise en droit et une autre en histoire de l’art pour devenir commissaire-priseur. J’étais tout le temps à Drouot, où j’ai effectué quantité de stages. J’adorais ça. J’ai même été responsable des ventes Curiosa chez Guy Loudmer ! Mais je n’ai pas passé l’examen. J’ai choisi de me spécialiser dans les dessins anciens, au MET à New York pendant deux ans, puis chez Sotheby’s à Londres, et ensuite à Paris. Cela correspondait-il au désir de se construire loin de la figure de votre grand-père ? Je ne voulais pas que l’on me parle de Picasso  ; d’ailleurs, je ne m’appelais pas Picasso, mais Diana Widmaier. J’avais…
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