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Deux primitifs redécouverts : Cimabue et le maître de Vyssi Brod

Publié le , par Carole Blumenfeld

Après l’aventure Caravage, cette saison sera Cimabue ! Avec un grand sens de la mise en scène et une communication millimétrée, le cabinet Turquin montre que la France n’en finit pas de livrer trésor sur trésor.

Cenni di Pepo, dit Cimabue (documenté en 1272, mort en 1302), Le Christ moqué, élément... Deux primitifs redécouverts : Cimabue et le maître de Vyssi Brod
Cenni di Pepo, dit Cimabue (documenté en 1272, mort en 1302), Le Christ moqué, élément d’un panneau de dévotion, peinture à l’œuf et fond d’or sur panneau de peuplier, 24,6 19,6 cm.
Dimanche 27 octobre, Senlis. Actéon - Compiègne enchères OVV. Cabinet Turquin.
Estimation : 4/6  M€

 
Le marché de l’art français vit de beaux jours, en particulier au 69 de la rue Sainte-Anne, à Paris, où Alexandre Lacroix reçoit depuis trois semaines, une visite après l’autre, des conservateurs américains venant admirer le buste de Paul Phélypeaux, seigneur de Pontchartrain, qui passera en vente à l’hôtel Drouot chez De Baecque & Associés, le 20 novembre prochain. Dans le plus grand secret, au rez-de-chaussée, le cabinet Turquin a préparé une surprise de taille. Deux surprises en réalité. Il y a quelques mois, Philomène Wolf et Dominique Le Coënt leur montraient ce qu’une famille considérait depuis longtemps comme une icône. La suite n’est qu’une affaire d’histoire de l’art, de grande histoire de l’art, puisqu’il s’agirait du maître de Giotto et de Duccio, l’inventeur même du réalisme de la peinture florentine. Si sa fortune critique est immense et débute avec son contemporain Dante, qui l’évoque dans sa Divine Comédie (dans «Le Purgatoire»), le corpus de Cimabue est mince mais…
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