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Désir et volupté au musée Cognacq-Jay

Publié le , par Carole Blumenfeld

Au musée Cognacq-Jay, placé cette saison sous l’empire des sens, le genre « lascif et malhonnête qui plaisait beaucoup à notre jeunesse libertine », selon Diderot, risque bien de nous enivrer.

François Boucher (1703-1770), Étude de pied, vers 1751-1752, pastel (détail). © Musée... Désir et volupté au musée Cognacq-Jay
François Boucher (1703-1770), Étude de pied, vers 1751-1752, pastel (détail).
© Musée Carnavalet/Paris Musées
L e Repos de la volupté , La Résistance inutile , Le Cas de conscience . Le ton est donné. Le sulfureux XVIII e   siècle de Louis  XV n’avait pas été célébré de la sorte depuis l’exposition de 1991 « Les amours des dieux », au Grand Palais, et l’intense créativité et la formidable inventivité de François Boucher , peintre de l’amour, depuis plus longtemps encore. La commissaire et directrice du musée, Annick Lemoine, est partie du postulat selon lequel le rôle du « peintre des grâces » dans le développement de l’art érotique est aujourd’hui trop…
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