Au musée Cognacq-Jay, placé cette saison sous l’empire des sens, le genre « lascif et malhonnête qui plaisait beaucoup à notre jeunesse libertine », selon Diderot, risque bien de nous enivrer.
L e Repos de la volupté , La Résistance inutile , Le Cas de conscience . Le ton est donné. Le sulfureux XVIII e siècle de Louis XV n’avait pas été célébré de la sorte depuis l’exposition de 1991 « Les amours des dieux », au Grand Palais, et l’intense créativité et la formidable inventivité de François Boucher , peintre de l’amour, depuis plus longtemps encore. La commissaire et directrice du musée, Annick Lemoine, est partie du postulat selon lequel le rôle du « peintre des grâces » dans le développement de l’art érotique est aujourd’hui trop…
com.dsi.gazette.Article : 25307
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