Vente le
11 décembre 2019 - 14:00 (CET) -
Salle 2 - Hôtel Drouot - 75009
Les manuscrits renferment les secrets des alchimistes. Avec les siens, Gonzague de Marliave a de l’or entre les mains, la transmutation est pour demain par le biais des enchères !
Manuscrit, copie moderne du Cabbala Mineralis de Siméon Ben Cantara, in-folio, 10 planches dépliantes de dessins originaux aquarellés, reliure maroquin rouge. Estimation : 2 000/5 000 €
Manuscrit, copie moderne du Cabbala Mineralis de Siméon Ben Cantara, in-folio, 10 planches dépliantes de dessins originaux aquarellés, reliure maroquin rouge. Estimation : 2 000/5 000 €
Dans la préface du catalogue de vente de sa collection, digne d’un texte de vieux grimoire et introduite par son ex-libris, Gonzague de Marliave lance un avertissement au «Connaisseur» qui va s’y intéresser. Il le prévient, attention «rien n’est anodin» ! Comment cela pourrait-il en être autrement lorsque le sujet traité est l’alchimie, cette science occulte dont l’origine se perd dans la nuit des temps et dont le but ultime n’est rien d’autre que la découverte de la pierre philosophale permettant de changer les métaux vils en métaux nobles, en or de préférence ? Au milieu d’une centaine d’ouvrages, la grande majorité imprimés, se sont glissés des manuscrits soigneusement choisis, car transcrivant des textes anciens essentiels des plus grands noms et les illustrant. Le Grand Œuvre Aux premiers jours était la matière, plus exactement le soufre et le mercure, deux de ses éléments constitutifs ; ensuite est venu le sel. Pour le profane, l’alchimie, c’est d’abord le passage d’un métal vers un autre, par une pratique nommée «la transmutation». Magie ou démarche scientifique ? Voilà en tout cas posé le Grand Œuvre, soit le but ultime de tout…
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