La 22e édition du Salon international du patrimoine culturel ouvre ses portes dans une atmosphère rendant hommage aux édifices patrimoniaux, grâce aux savoir-faire historiques et innovants.
Après les thèmes de la transmission en 2014 et du «patrimoine et modernité» en 2015, les «chantiers remarquables du patrimoine» sont à l’honneur cette année. En abordant ce sujet, dont l’appellation n’est en rien une labellisation, le salon entend souligner la vitalité des multiples acteurs, œuvrant dans de hauts lieux de patrimoine sacré ou profane, ancien ou contemporain. Les tailleurs de pierre, les couvreurs, les campanistes, les graveurs, les doreurs à la feuille, pour ne citer qu’eux, s’emploient à conserver et réhabiliter des sites «classés» ou «inscrits» aux Monuments historiques, ou encore des édifices protégés «Patrimoine XX e siècle», subissant les affres du temps. À ce stade, une petite piqûre de rappel s’impose. Un monument historique «classé» est protégé à l’échelle nationale, alors qu’un édifice «inscrit» l’est à l’échelon régional, le premier statut étant supérieur au second, en termes de protection juridique. Le «patrimoine XX e siècle» est, quant à lui, un label visant «des réalisations architecturales ou urbanistiques à l’intérêt remarquable, appartenant au patrimoine culturel du XX e siècle». Aucune protection particulière à leur égard, mais une valorisation à travers des événements promotionnels de la part des pouvoirs publics. Des artisans…
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