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Denis Doria, parcours à part

Publié le , par Sylvain Alliod

D’abord collectionneur, ce galeriste a aussi bien conseillé le prince Saud Al Thani que Laurent Negro, et se distingue de ses confrères par une approche très historienne de son métier.

   Denis Doria, parcours à part
  
© Galerie Doria, Paris. Photo : Studio Andréani
Comment s’est faite votre rencontre avec les architectes et créateurs d’avant-garde de l’entre-deux-guerres ? Il n’y a pas eu à proprement parler de rencontre. J’ai longtemps dirigé une agence d’architecture et de design. Par ailleurs, j’ai appris pendant mes études ce qu’étaient les architectes modernes, et certains de mes professeurs avaient travaillé chez Mallet-Stevens. J’ai ainsi acquis une connaissance précise de l’architecture et du design du XX e  siècle, car il y a la partie que j’ai apprise, et celle que j’ai vécue, avec les Dumont, Guariche, Monpoix, Paulin, Motte, Tallon ou l’Atelier A d’Arnal. Ils étaient soit mes profs soit des amis ! Comment êtes-vous devenu collectionneur ? J’ai pu collectionner la culture liée à l’histoire de mon métier avec les revenus d’une profession libérale. Cela sans me soucier de ce qui allait être ou devenir… Ma première pièce, je l’ai acquise fin 1980, après la fameuse vente d’Eileen Gray et du maharadja d’Indore, à Monaco, chez Sotheby’s. J’ai ensuite passé une dizaine d’années à acheter, à la fois par plaisir intellectuel, mais aussi pour le plaisir de vivre avec ces pièces. Et cela n’intéressait pas grand-monde à l’époque. Les marchands qui avaient acheté…
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