Deckers dans les rues d’Alger

Les œuvres des peintres modernes et contemporains illuminaient de leurs bons résultats la ville natale de Toulouse-Lautrec, Albi. Le Cow-Boy de Robert Combas y cavalait pour 16 940 €, un portrait cocasse brossé à l’acrylique sur toile, présentant un vacher coiffé d’un large chapeau. Balayé de larges coups de pinceau dans des tons délicats de rose et violine, un autre acrylique, cette fois sur papier, arborait la signature de Georges Mathieu et portait le titre-dédicace Pour Anna ; il était adjugé 14 520 €. Mais l’œuvre la plus attachante était ce panneau peint par le Belge Émile Deckers. Exécuté en 1944, il est représentatif de l’art réaliste de son auteur, installé dès 1921 en Algérie, son pays de cœur qu’il ne devait quitter qu’en 1966. Il s’y est fait une spécialité de ces portraits d’Algériennes et d’Algériens, berbères, touaregs ou kabyles, aux tenues et aux foulards chatoyants, ainsi que des études multiples de têtes de fillettes. On le décrochait pour 13 310 €. Beaucoup de pierres de poids émaillaient également la vacation, telle une bague en or gris supportant un diamant de taille ronde, brillant, accusant pas moins de 11,72 ct, une couleur N-R et une transparence VVS1, pour un poids de 4,76 g. Pour la passer à votre doigt, vous aviez prévu 84 700 €. Plus accessible, à 24 200 €, une autre bague en or gris ou platine s’ornait d’un solitaire de taille ronde, brillant, de 2,72 ct, d’un blanc exceptionnel E, et de transparence VS2, pour un poids brut de 4,14 g.