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Débats festifs au Festival de l’histoire de l’art

Publié le , par Sarah Hugounenq

Annulé l’an dernier pour cause de pandémie, le Festival de l’histoire de l’art réaffirme cette année sa raison d’être. En réadaptant sa programmation sur l’actualité du patrimoine, les organisateurs battent en brèche l’idée d’une culture à l’arrêt depuis un an.

Le théâtre impérial de Fontainebleau.© Thibault Chapotot Débats festifs au Festival de l’histoire de l’art
Le théâtre impérial de Fontainebleau.
© Thibault Chapotot
Face à dix mois de fermeture sur quatorze, le mot « actualité » pourrait paraître galvaudé dans l’univers du patrimoine. Co-organisé par l’Institut national d’histoire de l’art et le château de Fontainebleau, le Festival de l’histoire de l’art fait le pari d’affirmer le contraire. Convaincu de son indispensabilité, qui plus est au terme d’une année qui a vu les musées baisser le rideau et parfois, à l’étranger, tirer leur révérence, le festival a commencé par militer pour exister en 2021, et rester ainsi en prise avec les enjeux qui révolutionnent le paysage culturel. « Je me suis mobilisée dans la continuité de ce qu’avait fait Jean-François Hébert –  président du château jusqu’en mars 2021  –, pour maintenir le festival et l’organiser au maximum en présentiel, sur la base d’un protocole strict. Rendez-vous des professionnels et du grand public depuis dix ans, le festival est encore plus important cette année pour renouer avec une effervescence autour des savoirs, de l’histoire, de l’art », se réjouit Marie-Christine Labourdette, nouvelle présidente du château. Durant trois jours, du 4 au 6  juin, le festival rembobinera donc le fil de cette année lourde en chocs et révolutions dans le monde…
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