Alors que la date fatidique approche, la possibilité d’un accord entre le Royaume-Uni et le reste de l’Europe sur sa sortie programmée des instances communautaires paraît de plus en plus improbable. Quid du tout petit monde de l’art ?
Lorsque David Cameron en appela à un référendum quant au maintien de la participation de son pays aux instances européennes, il faisait un calcul politique interne. Peu imaginaient alors que le Brexit aura effectivement lieu à 23 h le 29 mars 2019, créant un précédent dans l’histoire européenne contemporaine. 51,9 % des Britanniques ont donc voté comme le martelaient les slogans dans l’espoir de regagner le contrôle sur leurs frontières, de pouvoir commercer avec n’importe qui dans le monde selon leurs conditions, de freiner l’immigration et d’allouer comme ils l’entendent l’intégralité de leurs dépenses sociales sans passer par l’Union. Depuis ce fameux 24 juin 2016, le Brexit ne cesse de faire la une des journaux nationaux comme européens, éclipsant au passage toutes les dissensions internes propres au Vieux Continent. Theresa May remplaçant au pied levé l’infortuné David Cameron lutte depuis pour obtenir le deal impossible : un maximum de liberté commerciale, un minimum de contraintes économiques et légales, la fin de la liberté de circulation des personnes… sauf entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande. Comme le Royaume-Uni en général, le secteur de l’art…
com.dsi.gazette.Article : 3951
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