L’intérieur d’une propriété naviguait entre les arts anciens et les modernes, tous illustrés par des œuvres d’artistes italiens.
Page 53 de son numéro 9 (voir l'article Filippo de Pisis, de Venise à Londres), la Gazette retraçait en quelques lignes le parcours De Filippo de Pisis, peintre et poète, passé par Paris et Londres avant de s’installer à Venise entre 1943 et 1949. Quatre de ses toiles témoignaient de son style et de ses recherches picturales. Campo Santa Margherita, Venise, peint en 1947, recevait 27 275 €, Parco di Londra (1935, 77 x 91 cm) 14 287 €, Natura morta con bottiglia nera (1950, 60 x 80 cm) 13 637 € et une Nature morte aux huîtres (65 x 100 cm), réalisée à Paris, 11 430 €. Les Italiens avaient décidément la cote auprès des propriétaires de cette demeure située sur le golf de Saint-Nom-la-Bretèche, puisque y étaient accrochés également deux œuvres d’Antonio Mancini (1852-1930), une Halte des militaires près d’une ambulance (11,5 x 31 cm) – une étude vers 1865-1875, reçue à 11 949 € – et un portrait, Il Pollivendolo (100 x 60 cm), fixé vers 1909-1910 et décroché à 16 235 €. Mancini a lui aussi vécu à Paris et à Londres avant de retourner définitivement à Rome. Sur une colonne, une Composition taillée en direct dans le travertin (63 x 38 x 30 cm) par Ruggero Pazzi (1927-2010) en 1979 se distinguait à 11 040 €.