Tatoués comme des motards, les cochons de Wim Delvoye flairent aussi bien la portée du signe que la marchandisation de l’art dans le monde contemporain.
Wim Delvoye (né en 1965), Jonathan, 2002-2003, tatouage à l’encre sur peau de cochon, 121 x 95,5 cm. Paris, dimanche 21 octobre 2007. Hôtel Marcel-Dassault. Artcurial-Briest-Poulain-Le Fur-F. Tajan SVV. Adjugé 60 000 € prix marteau
Wim Delvoye (né en 1965), Jonathan, 2002-2003, tatouage à l’encre sur peau de cochon, 121 x 95,5 cm. Paris, dimanche 21 octobre 2007. Hôtel Marcel-Dassault. Artcurial-Briest-Poulain-Le Fur-F. Tajan SVV. Adjugé 60 000 € prix marteau
Achetez un sac Vuitton vivant ! C’est ce que propose, entre autres, Wim Delvoye. Soit un cochon portant tatoué sur sa peau les initiales du célèbre malletier. Dès 1994, l’artiste se fait remarquer en tatouant des cochons pour les exposer, grognant et gigotant, comme des oeuvres d’art. L’élevage, d’abord installé sur la terre natale de l’artiste, la Belgique, va se délocaliser, mondialisation oblige, en Chine, près de Pékin. Après la factory pop art,…
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