Cette œuvre qui s’anime au gré de la lumière, en raison de sa surface fragmentée, composée de plaques de fer soudées, retenait tous les regards au cœur de la vacation organisée par Conan Hôtel d’Ainay OVV. Évoquée dans La Gazette n° 25, page 149, il s’agissait d’une pièce unique qui avait été commandée à César en 1991, datée en 1993 et bien répertoriée sous le numéro 7976 des archives de Denyse Durand-Ruel qui en a confirmé l’authenticité. Particulièrement vibrante, elle illustre ce versant du travail de l’artiste, virtuose du fer à souder depuis les années 1950, et affichait un score de 187 500 €. Autre artiste invité, Wang Yan Cheng, né en 1960, qui livrait ici une huile sur toile de 2005 nommée Sans titre. Provenant d’une collection particulière de Lyon, et achetée à la galerie «les Tuiliers» de la même cité, elle rappelle tout le travail sur la couleur effectué par son auteur. Celui-ci étudie la peinture à l’Académie des beaux-arts du Shandong ; diplômé en 1985, il est ensuite chercheur à l’Académie centrale des beaux-arts de Chine, à Pékin. Puis c’est la France en 1989, et la reconnaissance de son art qui viendra après sa participation au Salon d’automne de 1996. L’art de ce maître franco-chinois de l’abstraction lyrique, à la suite de Zao Wou-ki et Chu Teh-chun, était récompensé ici par 62 500 €. Incontournable, Arman proposait l’un de ses fameux Violon calciné, celui-ci étant daté de 1980 ; pour cette pièce unique possédant également un certificat de madame Denyse Durand-Ruel, et enregistré sous le n°10 475 des archives , il fallait avoir prévu 16 250 €. Retour au début de l’aventure de l’art moderne avec Louis Valtat, qui signait un Grand paysage sur toile signé de ses initiales, et décroché pour 18 750 €. Quant à la vacation dédiée aux bijoux tenue la veille, elle était illuminée par les diamants demi-taille qui pavaient entièrement un bracelet ruban articulé en platine d’époque art déco, de la maison Linzeler et Marchak, pour un poids brut de 61,50 g, et arboré pour 51 250 €. Quant à la paire de fauteuils signée Diego Giacometti (couverture de la Gazette n° 25), elle a été retirée de la vente.