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De Belay va-t-il quitter Bénodet ?

Publié le , par Valentin Grivet

Commandé à Pierre de Belay en 1923, le décor de la salle à manger de l’hôtel Ker-Moor sera vendu aux enchères le 1er décembre. La fin d’une époque, et le début d’une autre vie pour ces cinq tableaux qui lancèrent la carrière de l’artiste.

Pierre de Belay (1890-1947), Le Pardon de Sainte-Anne-la-Palud, 1923, huile sur toile,... De Belay va-t-il quitter Bénodet ?
Pierre de Belay (1890-1947), Le Pardon de Sainte-Anne-la-Palud, 1923, huile sur toile, 185 412 cm (détail).
Estimation : 45 000/50 000 
À quelques pas de la plage, à Bénodet, l’hôtel Ker-Moor est l’un des derniers vestiges de ces hôtels au charme délicieusement suranné qui fleurirent en bord de mer dans les Années folles. Propriété de la famille Daniel depuis quatre générations, il sera prochainement vendu. «C’est difficile, car c’est toute ma vie. Mais j’ai 70  ans, il est temps de passer la main», confie Jean-Charles Daniel, descendant du fondateur de l’établissement construit à l’emplacement d’un ancien manoir détenu, dans les années  1910, par des Alsaciens qui avaient fui la Première Guerre mondiale. Dans un premier temps, l’actuel propriétaire se sépare du joyau des lieux  : le grand décor du restaurant de l’hôtel, commandé en  1923 au peintre quimpérois Pierre Savigny de  Belay , ami intime de Max Jacob. Les cinq huiles sur toile monumentales seront proposées séparément, en enchères provisoires avec faculté de réunion (estimation globale 170  000/200  000  €). Lorsqu’il peint ce décor, Pierre de  Belay a 33  ans,…
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