Ce bronze doré chinois du XVIIe ou XVIIIe siècle est un encensoir, haut de 34 cm, en forme de canard fendu en deux pour y déposer la résine d’encens. L’animal se tient sur une base dont les incisions ornementales évoquent une eau tourbillonnante. Le 18 mars, la new-yorkaise Doyle en demandera entre 8 000 et 10 000 $ ; une estimation favorisée par son pedigree, puisque l’objet est issu de la collection d’un amateur new-yorkais dispersée ce jour-là par la maison de ventes. Un ensemble entrepris dans les années 1960 par cet éminent chercheur exerçant en clinique, également musicien du répertoire classique à ses heures perdues.