En reconstituant les intérieurs de trois palais impériaux disparus, le Mobilier national célèbre, à la galerie des Gobelins, l’ambition de Napoléon pour les arts décoratifs.
Comme les mots d’une langue perdue, mobilier, objets, soieries ou tapisseries incarnent l’esprit d’un temps, la mémoire de ses codes et de ses usages. Ainsi en va-t-il des décors et ornements du palais des Tuileries, des châteaux de Saint-Cloud et de Meudon, ayant échappé aux obus de la guerre de 1870 et aux feux de la Commune. Quelque 350 pièces – dont la plupart de celles d’ébénisterie et de menuiserie restaurées pour l’exposition – composent un parcours chronologique et topographique,…
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