Vente le
09 mars 2019 - 14:00 (CET) -
9-11, rue Royale - 77300 Fontainebleau
Cette dispersion de montres de collection s’ouvrira sur des pièces de gousset et de poche réunies par un collectionneur. Fabriquées entre la fin du XVIIe et le début du XXe siècle, elles sont principalement à répétitions ou à sonneries. La plus ancienne sera un oignon à sonnerie de l’époque de Louis XIV, au mouvement signé...
Premier quart du XIXe siècle. Montre gousset en argent, à automate «Martin et Martine», mouvement à coq signé «Courvoisier» à répétition à deux marteaux sur timbre par poussoir à la bélière, cadran central émaillé blanc à chiffres arabes, double cuvette en laiton, répétition des quarts et des heures, squelette pour la quadrature de la sonnerie, diam. 5,5 cm, poids brut 119,51 g (parfait état de fonctionnement). Estimation : 3 000/4 000 €
Premier quart du XIXe siècle. Montre gousset en argent, à automate «Martin et Martine», mouvement à coq signé «Courvoisier» à répétition à deux marteaux sur timbre par poussoir à la bélière, cadran central émaillé blanc à chiffres arabes, double cuvette en laiton, répétition des quarts et des heures, squelette pour la quadrature de la sonnerie, diam. 5,5 cm, poids brut 119,51 g (parfait état de fonctionnement). Estimation : 3 000/4 000 €
Cette dispersion de montres de collection s’ouvrira sur des pièces de gousset et de poche réunies par un collectionneur. Fabriquées entre la fin du XVIIeet le début du XXesiècle, elles sont principalement à répétitions ou à sonneries. La plus ancienne sera un oignon à sonnerie de l’époque de Louis XIV, au mouvement signé Hommet. Un bijou d’orfèvrerie plus que d’horlogerie, ces garde-temps manquant de précision mais leur forme ventrue s’offrant à l’ornementation. Des motifs à la Berain, ciselés sur argent, s’animent ici de lapins dans des cartouches, d’un chien courant et d’un rapace aux ailes déployées (3 000/3 500 €). Le décor fait également l’intérêt d’un rare modèle gousset fabriqué sous l’Empire : dit «les trois empereurs», il montre les profils de Napoléon Ier, de François Ier d’Autriche et d’Alexandre Ier de Russie, représentés dans des médaillons polychromes se détachant sur le fond émaillé blanc de son cadran (700/800 €). Contemporaine, la montre reproduite commémore deux personnalités légendaires d’Arras, Martin et Martine ; selon la version communément admise, datant du XIVesiècle, ils menèrent la révolte contre le seigneur voisin, auquel le forgeron asséna un coup de marteau décisif. Une victoire pour la ville, célébrée par les jacquemarts installés au sommet de la tour de l’horloge. On retrouve ces automates finement ciselés de part et d’autre du cadran de ce gousset, frappant deux cloches au moment de sa sonnerie.
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