Le 50e anniversaire de la galerie Daniel Templon s’accompagne de la publication d’un livre consacré au parcours de son fondateur. Portrait.
Il pourrait être un monument de l’art contemporain, il a su rester d’un abord très simple. À 70 ans, Daniel Templon, qui ne paraît pas son âge, est toujours débordant d’énergie et d’activité, pas du tout prêt à passer la main à son fils Mathieu, qui, après deux années à la Sean Kelly Gallery, à New York, dirige désormais l’antenne bruxelloise de la galerie, ouverte en 2013. L’histoire de la galerie Daniel Templon – fondée en 1966 sous le nom de «galerie Cimaise Bonaparte» et dont il fut l’un des deux associés –, d’abord sise rive gauche, rue Bonaparte, en cave, puis au premier étage du même bâtiment, se confond presque entièrement avec celle de l’art contemporain. Avant même l’ouverture du Centre Pompidou en 1977, Daniel Templon a inauguré son espace actuel du 30, rue Beaubourg, qui semblait alors immense et s’inspirait des lofts new-yorkais de SoHo, et a lancé ce qui allait devenir le quartier des galeries du Marais, avant d’innover également avec les vernissages du samedi. On a souvent opposé Daniel Templon à son contemporain Yvon Lambert. Tous deux ont ouvert leur espace la même année : le second, à la ligne…
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