D’André Lhote à Robert Pinchon

En raison de sa particularité  elle est peinte des deux côtés , une toile insolite d’André Lhote s’affirmait comme la vedette d’une vacation vendômoise (voir Gazette n° 10, page 160). Ainsi, l’amateur qui l’emportait pour 16 800 €, pouvait désormais profiter au verso d’un paysage, aux limites de l’abstraction, représentant La Forêt à La Cadière, et au recto d’un Buste de femme. Peinte en 1958, elle rappelle que Lhote a aimé ce coin du Var, où il a acheté une maison en 1948. Il y attirera amis et élèves, comme il l’avait déjà fait dans d’autres villages de Provence découverts avant la guerre, comme Mirmande et Gordes. Loin de là, en Normandie, Robert Pinchon a peint les bords de Seine, comme les coins et les recoins d’une campagne verdoyante. Un tableau représentant une Chaumière près de Rouen, particulièrement fleurie et colorée, séduisait un acheteur, en échange de 12 000 €. Plus exotique était une grande toile datant du milieu du XIXe siècle et présentant une impressionnante Vue de Mexico, avec le Popocatepetl et l’Ixtacihuatl enneigés. Provenant du château de Champremault, dans le Val de Loire, elle demeure anonyme, mais n’en a pas moins attiré 7 800 €. La même somme récompensait une aquarelle gouachée signée par Eugène Galien-Laloue, intitulée Paris, la place Saint-Michel, alors que 7 200 € étaient attribués à une autre aquarelle de ce peintre prolifique, dépeignant Paris, le quai de la Tournelle.