D’une divinité chinoise à une jeune fille de Boucher

En tête du cortège, se détachait à 68 750 € un grand sujet représentant la divinité Guanyin-Avalokitesvara assise, en bronze laqué or bruni (51 x 33 cm). Ayant vu le jour dans la Chine ou le Vietnam du XVI^e ou du XVII^e siècle, cette divinité maternelle à l’allure majestueuse arbore un chignon enserré d’une couronne formée par trois phénix. Elle est invoquée comme protectrice dans la vie quotidienne, particulièrement en faveur des enfants, d’où le bambin qu’elle nous présente. Tout aussi touchante, une Femme en buste s’animait sous la main de François Boucher, tracée à la pierre noire avec rehauts de craie blanche et estompe sur papier chamois. La feuille (25,2 x 17,5 cm) arbore le cachet à sec du monteur François Renaud et a été adjugée 8 750 €. Plus proche de nous, une eau-forte et aquatinte, signée au crayon Joan Miró, montrait à la façon du maître espagnol une Partie de campagne III. Datant de 1967, elle est numérotée «30/75», et a inscrit 8 500 € (feuille : 74,5 x 104 cm). Au rayon des arts décoratifs, se détachait un spectaculaire vase de Daum Nancy, du modèle « Escargots des vignes » (h. 20,5 cm). Légèrement évasé, il est en verre multicouche polychrome, à décor de pampres de vigne sur fond jaune marmoréen, à deux cabochons gravés en forme d’escargot appliqués à chaud. Datant des environs de 1900, la pièce est bel et bien marquée «Daum Nancy», et a changé d’intérieur contre 8 250 €.