Depuis sa nomination à la direction du musée des Impressionnismes, il insuffle une énergie nouvelle à l’institution de Giverny. La crise sanitaire est loin d’avoir entamé son enthousiasme.
© J.C. LOUISET
Pouvez-vous nous rappeler les conditions de votre arrivée à Giverny ? Elle s’inscrit dans la suite logique de mon parcours. J’avais étudié à l’Institut national du patrimoine, où je me suis spécialisé dans la peinture du XIX e et du début du XX e siècle. Puis j’ai été affecté au musée d’Arts de Nantes. Là, durant quinze ans, j’ai eu la charge des collections du XIX e siècle. J’ai donc baigné dans l’impressionnisme. Et j’ai également eu la chance de participer à la rénovation de l’établissement. Lorsqu’on m’a suggéré de postuler à la direction du musée de Giverny, j’ai vu la possibilité d’un nouveau défi. Comment décririez-vous ce musée ? C’est une pépite posée au milieu d’un village plein de charme. Créé en 1992 par la Terra Foundation sous le nom de « musée d’Art américain », et devenu en 2009, « musée des Impressionnismes », il est en parfaite adéquation avec le site et son histoire, complémentaire de la maison de Monet. Son architecture elle-même, sobre avec ses toits-terrasses, bien intégrée dans l’environnement, n’a pas vieilli. Quant aux expositions, elles attiraient avant la crise sanitaire, quelque deux cent mille visiteurs par…
com.dsi.gazette.Article : 16426
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.