Analysée dans la Gazette n° 41 (voir l'article Jean-Francis Auburtin, décorateur page 164), la composition au format panoramique de Jean-Francis Auburtin, Le soir ou grand paysage à Goulphar (Belle-Ile) – Projet de décor pour un panneau du Conseil d’État à Paris a comblé toutes les attentes. Ses collectionneurs ont combattu jusqu’à 26 040 € pour cette étude très achevée, brossée dans le cadre de l’une des nombreuses commandes reçues de l’État, débutées en 1914. La sculpture prenait la relève, emmenée par les créations détonantes d’un certain Salvador Dalí. On commençait par Le Cheval qui rit, imaginé vers 1974 ; il s’agit d’une épreuve originale en bronze, signée et numérotée «4/4» (h. 14,5 cm), saisie à 21 700 €. Mais avec 22 320 € dominait le fameux Condottiere ou Tête de guerrier modelé vers 1975 ; sous ce titre martial, se cache aussi une épreuve originale en bronze à patine (h. 21 cm), signée et également numérotée «4/4». À noter que ces deux pièces étaient issues de la collection Clot, son ami et collectionneur catalan pour lequel Dalí a réalisé une suite de quarante-quatre statues entre 1969 et 1979. Plus réaliste dans son approche du monde animal, José Maria David était l’auteur d’un Grand rhinocéros, adopté pour 16 120 €. Cette épreuve d’artiste en bronze à patine brun nuancé vert, numérotée 3/8, portant le cachet du fondeur Maromer (77 x 120 cm), est accompagnée d’un certificat de Mme José Maria David.