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Commissaires-priseurs, parlez-vous digital ?

Publié le , par Maïa Roffé

Ainsi s’interrogeait-on à la dernière Convention du Syndicat national des maisons de ventes volontaires (Symev), le 27 novembre dernier à l’Automobile Club de France. Dans ce cadre feutré, réseaux sociaux, blockchain et nouveaux outils numériques ont suscité les débats.

L’expert en art et technologie Benoit Coffin. Commissaires-priseurs, parlez-vous digital ?
L’expert en art et technologie Benoit Coffin.
© guillaume Nédellec/hans lucas
L’objectif de l’après-midi était d’évoquer des solutions numériques permettant de développer l’activité de commissaire-priseur, à commencer par la stratégie sur les réseaux sociaux. Carole Jezequel, tenant le marteau pour Rennes Enchères et modératrice de cette première table ronde, rappelait les chiffres : 65 % des commissaires-priseurs utilisent ces outils, selon la Chambre nationale des commissaires-priseurs judiciaires. Instagram est devenu (à 63 %) le réseau social le plus prisé par le monde de l’art, et les principales maisons de vente aux enchères ont connu une hausse de leurs abonnements à celui-ci ; Christie’s a enregistré une augmentation de 55 % du nombre de ses abonnés depuis 2017, selon le rapport Hiscox 2018 sur le marché de l’art en ligne. «L’objectif est d’élargir son audience, son panel d’acheteurs et de vendeurs, en direction des non-initiés. L’avantage, une fois la personne abonnée à votre compte Facebook ou Instagram, est que l’information lui arrive directement et que des outils statistiques permettent de mesurer l’impact de chacune des publications, qui doivent être courtes, et régulièrement postées à l’heure du déjeuner ou en début de soirée pour avoir le plus de chance d’être vues», expliquait Mathias Panhard, directeur général de 3PI. L’ensemble des intervenants…
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