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Collection Bernard Plazonnet

Publié le , par Caroline Legrand
Vente le 09 mars 2019 - 09:30 (CET) - 7, rue Collin-d'Harleville - 28000 Chartres

Imaginez la perfection en son temps de cet engin, daté de 1924. Fabriqué à Lyon, par l’entreprise Multi-Photo, cet appareil   futuriste à l’époque  permettait de prendre neuf vues séparées au format 27 x 35 mm ou trois couples de vues stéréo sur plaque 9 x 12. Une invention qui, aujourd’hui, peut faire sourire les adeptes...

Appareil fabriqué à Lyon par Multi-Photo, deux objectifs Boyer Frères Saphir 4.5/40... Collection Bernard Plazonnet
Appareil fabriqué à Lyon par Multi-Photo, deux objectifs Boyer Frères Saphir 4.5/40 mm avec bouchons, 1924.
Estimation : 5 000/8 000 

Imaginez la perfection en son temps de cet engin, daté de 1924. Fabriqué à Lyon, par l’entreprise Multi-Photo, cet appareil   futuriste à l’époque  permettait de prendre neuf vues séparées au format 27 35 mm ou trois couples de vues stéréo sur plaque 9 12. Une invention qui, aujourd’hui, peut faire sourire les adeptes des photos en rafale… Elle marque néanmoins une étape incroyable dans l’évolution de la photographie, dans cette volonté de figer le mouvement. L’appareil sera l’une des pièces phares de la première partie d’une dispersion. Ingénieur de formation, le collectionneur Bernard Plazonnet, qui travaillait dans le secteur pharmaceutique, entretint durant quarante ans sa passion pour les appareils de prise de vue anciens. Il les achetait en ventes aux enchères, notamment à Chartres, mais aussi chez des marchands, tant en France et en Allemagne qu’en Angleterre. Il était l’une des figures du club Niépce. Les quelque sept cents exemplaires composant ce sommaire retracent l’histoire de la photo, de 1850 à 1950, au travers d’objets de différents pays ou marques, mais qui tous présentent une garantie d’authenticité. Outre cet intérêt technique, ces appareils possèdent aussi une valeur esthétique, grâce aux matières utilisées   acajou, noyer ou laiton  et à leurs formes étonnantes et inventives. Parmi les plus anciens, mais aussi les plus chers, on distinguera le modèle créé par Alphonse Darlot, en 1887, nommé fièrement «Le Rapide». 4 000/6 000 € seront à prévoir pour emporter cet appareil encastré dans un imposant magasin contenant douze plaques et son objectif rotatif. Datée vers 1890, une rare chambre noire miniature, de Marion Fils & Cie, nous renvoie aux toutes premières heures photographiques (3 000/4 000 €), tandis que le Zeiss Ikon Favorit Tropical 13 18, à folding en acajou et soufflet noir, est l’une des dernières chambres à main de cette marque, qui se tournera à la fin des années 1920 vers des appareils plus modernes, utilisant la pellicule (400/500 €).
 

Fabriqué par Carl Paul Stirn vers 1886, cet appareil espion en forme de plastron peut se dissimuler sous le veston, l’objectif passant par une boutonn
Fabriqué par Carl Paul Stirn vers 1886, cet appareil espion en forme de plastron peut se dissimuler sous le veston, l’objectif passant par une boutonnière. Annoncé à 2 000/2 500 €, il est présenté dans un boîtier en métal nickelé, au sein d’un coffret au nom du distributeur britannique de l’époque, «J. Robinson & Sons», et avec un plastron de deuxième modèle, à fermeture à charnière, pour six vues rondes de 4 cm de diamètre sur plaque ronde de 14 cm.
Toute la panoplie du photographe de la seconde moitié du XIXe siècle à emporter avec soi ! Créé par Dubroni vers 1865, cet appareil-laboratoire photog
Toute la panoplie du photographe de la seconde moitié du XIXe siècle à emporter avec soi ! Créé par Dubroni vers 1865, cet appareil-laboratoire photographique de poche comprend deux objectifs en laiton Dubroni «portrait» avec bouchon et «paysage»  , des images rondes de 4,5 cm de diamètre pour plaque 5 5, sept flacons d’origine, deux entonnoirs, deux pipettes, une boîte contenant quatre plaques exposées, un châssis-presse et un support de pied (3 000/4 000 €). Sans oublier la notice d’origine pour bien l’utiliser !

1 000/1 500 € seront à envisager pour ce Photosphère n° 1036 de la Compagnie française de photographie. Cet exemplaire est daté de l’année même de l’i
000/1 500 € seront à envisager pour ce Photosphère n° 1036 de la Compagnie française de photographie. Cet exemplaire est daté de l’année même de l’invention du modèle par Napoléon Conti. Entièrement métallique, il résiste à l’eau et aux variations de température. Il a été nommé ainsi en raison de la forme hémisphérique de sa chambre. L’appareil, de format 8 9, est proposé avec son viseur, trois châssis doubles numérotés de 1 à 6 et un étui avec crochets de fixation pour deux châssis.
Il faudra débourser 2 500/3 000 € pour emporter ce ferrotype de Gilles Faller daté vers 1895. En acajou et chrome, il est présenté avec des plaques de
Il faudra débourser 2 500/3 000 € pour emporter ce ferrotype de Gilles Faller daté vers 1895. En acajou et chrome, il est présenté avec des plaques de format 4 cm, un objectif de type Petzval, un obturateur à volet, une cuve et une boîte complète avec ses porte-plaques. Cet appareil est lié à une technique bien spécifique de photographie, mise au point en 1852 par Adolphe-Alexandre Martin (1884-1896). Elle nécessitait l’emploi d’une fine plaque de tôle, recouverte d’un vernis noir et d’une émulsion au collodion, produisant après exposition et développement une image positive directe.
appareils photo et précinéma
samedi 09 mars 2019 - 09:30 (CET)
7, rue Collin-d'Harleville - 28000 Chartres
Ivoire - Galerie de Chartres - Maîtres Gody-Baubau, Maiche, Rivière
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