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Colette Tornier, l’art de la convivialité

Publié le , par Annick Colonna-Césari

Depuis dix ans, cette ancienne professionnelle de la santé collectionne. Une passion qui l’a amenée à créer une résidence d’artistes dans sa région natale, près de Grenoble. Portrait d’une enthousiaste.

La collectionneuse Colette Tornier, sur l’échelle de Leandro Erlich Windows and Ladder,... Colette Tornier, l’art de la convivialité
La collectionneuse Colette Tornier, sur l’échelle de Leandro Erlich Windows and Ladder, Too Late for Help (2008).
DR
Si on lui avait dit, voici dix ans, qu’elle deviendrait collectionneuse, sans doute aurait-elle éclaté de ce rire cristallin dont elle ponctue régulièrement ses propos. Car l’idée ne lui avait jusqu’alors pas effleuré l’esprit. Et pour cause… Rien ne destinait Colette Tornier à emprunter un tel chemin, ni son environnement familial ni sa vie professionnelle, menée dans le secteur de la santé comme directrice d’une pharmacie, puis créatrice d’une entreprise de soins à domicile. Aujourd’hui, lorsque l’on pousse la porte de son élégante demeure, à Seyssins, paisible commune iséroise adossée aux contreforts du Vercors, on a l’impression de pénétrer dans un cabinet de curiosités, version troisième millénaire. En effet. L’art a tous les droits, dans le domaine de la Tour Saint-Ange, maison fortifiée dont les origines remontent au Moyen Âge. Du salon à la cuisine se glissent des œuvres de Gilles Barbier, de Laurence Demaison ou d’Erik Dietman, déployées jusque sur le toit, d’où s’envolent les volutes d’Yona Friedman. Le spectacle se poursuit à l’extérieur. Sur la terrasse repose une boule monumentale de papier journal, froissée par Wang Du, non loin…
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