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Claire Barbillon, l’art de la transmission

Publié le , par Annick Colonna-Césari

Première femme nommée à la tête de l’École du Louvre, au terme d’un parcours exemplaire, La nouvelle directrice dévoile les grandes lignes de sa politique, fondée sur l’ouverture et la professionnalisation.

  Claire Barbillon, l’art de la transmission
 
© Lola Meyrat/EDL
Vous connaissez bien cette institution, pour y avoir notamment piloté le département des études. Mais qu’est-ce qui vous a poussée à proposer votre candidature au poste de direction ? Dans le paysage de l’enseignement et de la recherche en histoire de l’art, l’École du Louvre occupe en France une place particulière. Ces domaines sont également au cœur de ma vie professionnelle. Au début de ma carrière, j’ai fait partie du premier service culturel du musée d’Orsay, où j’ai travaillé pendant quatorze ans. C’est à ce moment-là que j’ai trouvé ma spécialité, la sculpture du  XIX e  siècle. Puis j’ai fait de la recherche dans la toute jeune institution qu’était alors l’INHA (Institut national d’histoire de l’art, ndlr). J’ai pu goûter au caractère d’exception de l’École du Louvre lorsque, appelée par Philippe Durey, mon prédécesseur, j’ai exercé de 2003 à 2011 à la direction des études. Pour qui aime la pédagogie, l’établissement est un instrument formidable. De  cette expérience est née mon envie de poser ma candidature. Devant la commission de recrutement, j’ai défendu l’idée d’un développement innovant. L’École doit consolider son positionnement dans le champ de l’enseignement supérieur, tout en conservant…
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