Résolument «engagé» et local, le jeune salon parisien, accueillant une trentaine de galeries d’art contemporain, peinait à trouver son public. Une deuxième édition un peu frileuse qui n’a pourtant rien perdu de son charme.
À l’image d’un Boudin et d’un Turner, les nuages ne font-ils pas les plus beaux ciels ? On pouvait ainsi apercevoir quelques cumulus au-dessus de Galeristes, sans que cela n’affecte pourtant l’impression générale d’un salon qualitatif, et au format indéniablement singulier. Mais, de la scénographie de l’architecte Dominique Perrault jusqu’aux sandwichs aux couleurs primaires de Dorothée Selz les mêmes qui se grignotaient au vernissage de la dernière Biennale de Venise , le salon ne put éviter d’attraper un coup de froid. Ce dernier touchait d’abord la fréquentation, bien en dessous de son niveau de 2016, et qui entraînait une baisse d’énergie «pénalisant l’activité commerciale», comme le soulignait Vincent Sator. Le galeriste vendait néanmoins, dès le vendredi, des pièces comprises entre 350 et 5 500 €, et suscitait…
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