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Chroniques d’un passionné des enchères confiné

Publié le , par Olivier De Rincquesin
Les enchères en live ou en ligne ont permis à l’amateur d’art ou au collectionneur compulsif de tenir depuis début mars. Olivier de Rincquesen a suivi les événements à travers son «petit journal d’un confiné».
  Chroniques d’un passionné des enchères confiné
 
Le vendredi qui précédait le confinement national du 17  mars, Drouot annonçait son plan de secours  : ventes confinées, quota de visiteurs, salles réduites, etc. En vain. Le site de la Gazette sonnait le tocsin la même semaine, avec des bandeaux clamant l’annulation ou le report des événements. Claude Aguttes exposait tout de même ses voitures de collection à l’espace Champerret, son équipe se repliant sur Drouotlive pour réaliser une vente dématérialisée à succès, totalisant deux millions d’euros. Le commissaire-priseur affichait néanmoins un certain désarroi  : «Est-ce que c’est ça, l’avenir des enchères  ?» Sans public dans la salle  ? Quel inventaire ! Le même jour, Jean-Pierre Osenat annulait ses ventes de Versailles, sur le thème de la royauté, et de Fontainebleau, sur l’Empire. Alphonse Aulard ne disait-il pas «Ah  ! que la République était belle sous l’Empire»… Ailleurs, une diversité de bon aloi était de mise avec, à Chartres, une petite collection de pots à tabac, dont un superbe Staline pour collectionneur marxiste et une tirelire au bonnet alpin tricolore de la maison Christofle destinée à un skieur chic.…
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