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Christophe de Quénetain, un français à la Tefaf

Publié le , par Agathe Albi-Gervy

Nouveau membre du comité exécutif et du conseil d’administration de la manifestation, cet homme discret incarne la relève. Antiquaire, il est aussi auteur de deux thèses. Cet administrateur avisé nous livre ses ambitions pour la foire.

  Christophe de Quénetain, un français à la Tefaf
 
© Marie-Pierre Moinet
Qu’est-ce que vos compétences universitaires, puisque vous êtes docteur en histoire de l’art, apportent à l’exercice de votre métier de marchand ? Je n’ai jamais voulu devenir chercheur ou professeur. Au contraire, j’ai toujours aimé le côté stimulant du «marchand de tapis». Et l’évolution du marché semble me donner raison : après une baisse du niveau des connaissances au sein de notre profession, de nouveaux marchands, à la formation très classique, émergent. Pour les très gros clients internationaux, avoir soutenu une thèse est un gage de qualité et de professionnalisme. Cela les amuse aussi, ils me prennent pour un original qui passe ses matinées aux archives et ses après-midis devant ses œuvres. Comment s’organise votre activité de marchand en chambre, entre Londres et Paris ? Depuis environ deux ans, je passe davantage de temps à Londres, car elle est la place mondiale du marché de l’art ancien. Le PD-G et un certain nombre de membres du comité exécutif de la Tefaf y sont basés. Mais mon bureau, c’est mon téléphone. Je travaille seul et préfère exercer en chambre pour conserver ma liberté, et garder certains objets secrets jusqu’à l’ouverture des foires. Les clients mesurent ainsi la plus-value que les marchands…
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